Peu d'indices
probants nous renseignent sur les temps préhistoriques à La Ferté-Saint-Aubin.
La pax romana permet l'organisation du pays avec un habitat groupé autour de la maison du maître qui évolue au Moyen Age vers
des plates-formes fortifiées, les
« mottes ».
On suspecte près de six structures de ce style sur la commune.
Le château de La Ferté-Saint-Aubin suit la même évolution depuis la plate-forme
ou firmitas en latin qui deviendra ferté, qui gardait le péage du Cosson
jusqu'au château loisir du maréchal de Lowendal
en passant par le château-fort de La Ferté-Nabert.
L'activité rurale transforme le paysage puisque l'homme exploite d'abord la
forêt avant de défricher et de développer les cultures céréalières à partir
du XIe siècle sous l'impulsion des ordres religieux, en particulier
celui de l'abbaye de Micy, à l'ouest d'Orléans. L'époque est
prospère ; le
paysage se transforme avec la multiplication des clairières cultivées
et l'apparition de nombreux étangs poissonneux.
Les grandes
voies de communication nord-sud structurent déjà les échanges comme celle
qui relie Orléans à Poitiers qui passe sur la commune au niveau des Trays.
Mais la guerre de Cent Ans et surtout les Guerres de Religion appauvrissent
la région malgré l'apparition de l'élevage ovin et le commerce de la laine.
Sous l'Ancien Régime, les
habitants
de La Ferté-Saint-Aubin subsistaient dans un environnement où les domaines ont tendance à
se concentrer alors que la maîtrise de l'eau, si développée au Moyen Age, se perd, entraînant l'insalubrité dans les campagnes.
La vente
des biens nationaux à la Révolution est perceptible sur le territoire
où l'on voit apparaître de nouveaux notables issus de la bourgeoisie. Ce sont
d'abord essentiellement des notaires d'Orléans puis des industriels parisiens
qui vont acquérir et vitaliser les propriétés autour du reboisement et de
la chasse.
Au XIXe siècle et plus particulièrement dans sa deuxième moitié, une vingtaine de « petits châteaux » vont être
construits
sur le territoire fertésien.
C'est le cas en particulier de la Bohardière,
des Muids,
de la Luzière
ou encore de la Papinière.
Outre le travail des artisans et des gens de maison, cette activité est un
véritable moteur pour le développement des briqueteries
et tuileries de la région.
L'activité est à son apogée avec l'arrivée du chemin
de fer et les premières industries s'installent dans le bourg : fonderies,
scieries, cartonneries, ateliers de confection,
…
La première guerre mondiale freine cet essor. La surexploitation forestière,
le repli de la population des campagnes vers les villes ainsi que la division
des grands domaines sont la marque du XXe siècle. Le bourg en revanche voit
sa superficie et sa population s'accroître, surtout à partir des années 1970.
Peu d'indices probants nous renseignent sur les temps préhistoriques à La Ferté-Saint-Aubin.
La pax romana permet l'organisation du pays avec un habitat groupé autour de la maison du maître qui évolue au Moyen Age vers
des plates-formes fortifiées, les « mottes ».
On suspecte près de six structures de ce style sur la commune.
Le château de La Ferté-Saint-Aubin suit la même évolution depuis la plate-forme
ou firmitas en latin qui deviendra ferté, qui gardait le péage du Cosson
jusqu'au château loisir du maréchal de Lowendal, en passant par le château-fort de La Ferté-Nabert.
L'activité rurale transforme le paysage puisque l'homme exploite d'abord la
forêt avant de défricher et de développer les cultures céréalières à partir
du XIe siècle sous l'impulsion des ordres religieux, en particulier
celui de l'abbaye de Micy, à l'ouest d'Orléans. L'époque est
prospère ; le paysage se transforme avec la multiplication des clairières cultivées
et l'apparition de nombreux étangs poissonneux.
Les grandes voies de communication nord-sud structurent déjà les échanges comme celle
qui relie Orléans à Poitiers qui passe sur la commune au niveau des Trays.
Mais la guerre de Cent Ans et surtout les Guerres de Religion appauvrissent
la région malgré l'apparition de l'élevage ovin et le commerce de la laine.
Sous l'Ancien Régime, les habitants de La Ferté-Saint-Aubin subsistaient dans un environnement où les domaines ont tendance à
se concentrer alors que la maîtrise de l'eau, si développée au Moyen Age, se perd, entraînant l'insalubrité dans les campagnes.
La vente des biens nationaux à la Révolution est perceptible sur le territoire
où l'on voit apparaître de nouveaux notables issus de la bourgeoisie. Ce sont
d'abord essentiellement des notaires d'Orléans puis des industriels parisiens
qui vont acquérir et vitaliser les propriétés autour du reboisement et de
la chasse.
Au XIXe siècle et plus particulièrement dans sa deuxième moitié, une vingtaine de « petits châteaux » vont être construits sur le territoire fertésien.
C'est le cas en particulier de la Bohardière, des Muids, de la Luzière ou encore de la Papinière.
Outre le travail des artisans et des gens de maison, cette activité est un véritable moteur pour le développement des briqueteries et tuileries de la région.
L'activité est à son apogée avec l'arrivée du chemin de fer et les premières industries s'installent dans le bourg : fonderies,
scieries, cartonneries, ateliers de confection.
La première guerre mondiale freine cet essor. La surexploitation forestière,
le repli de la population des campagnes vers les villes ainsi que la division
des grands domaines sont la marque du XXe siècle. Le bourg en revanche voit
sa superficie et sa population s'accroître, surtout à partir des années 1970.