Le clocher-tour massif de l'église domine le paysage alentour depuis le XI^e ou XII^ee siècle. Lors de la construction de l'église des matériaux de réemploi -comme des morceaux de sarcophages en grès- ont été utilisés : un beau fragment sculpté en parement d'un contrefort nord de la nef est encore visible.

Une pierre gravée, trouvée en 1942 dans l'escalier de la tour relate la ruine et le pillage de l'église en 1562 pendant les guerres de religion par une bande du "Sieur Gomery".

Les fenêtres romanes ont été déplacées et agrandies en plein cintre au XVII^e puis en ogive au XIX^e siècle. Le chœur à fond plat a pu remplacer une abside semi-circulaire et des entraits et poinçons laissent deviner que le plafond en plâtre à sans doute remplacé un cintre en bois. La voûte d'entrée est de 1742, un jubé a été démonté au milieu du XIX^e, les lambris de la nef du XVIII^e ont été restaurés dans la 1ère moitié du XXe par un menuisier de Saint-Aubin, puis complétés vers 1970.

En 1899, les fidèles, propriétaires à Saint-Aubin, ont fait réaliser par le maître-verrier orléanais Testeau les vitraux de la façade ouest, du chœur et de la nef (malheureusement ceux de la nef sud ont été entièrement détruits par les bombardements des 15 et 16 juin 1940.) Une paire d'anges en bois doré sur assiette de plâtre, porteurs de lampes, un Christ en Croix provenant de l'ancien jubé et une cathèdre sont inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques. Les trois cloches, auxquelles on accède par une échelle de bois ont été fondues aux établissements Bollée d'Orléans.