L'église telle que nous la connaissons aujourd'hui se situe à l'emplacement d'un édifice plus modeste construit au XI^e ou XII^e siècle. Le chœur actuel est probablement tout ce qui reste de l'église primitive. Elle subit sans doute des dommages pendant la guerre de cent ans, puis pendant les guerres de religion ; comme l'église Saint-Aubin elle fut pillée et ruinée en mai 1562. Elle fut profondément remaniée au XVII^e par adjonction des transepts nord et sud puis, en 1844 -1845, par allongement de la nef de 10 mètres (décision du Conseil municipal du 8 août 1843), avec le percement d'une nouvelle porte à l'ouest (faisant suite à l'ouverture d'une rue joignant l'église à la route royale n° 20 en 1845). L'ancienne ouverture au sud, par un porche en plein cintre, est encore visible.

La chapelle de la Vierge du transept nord, construite à la fin des années 1660-1670, fut considérée comme chapelle domestique du château. Ses portes maintenant condamnées permettaient l'entrée des châtelains par ce côté. Enfin au cours des années 1941-1944, un profond remaniement de la charpente, du gros œuvre et de l'intérieur contribua à en faire ce qu'elle est aujourd'hui.

Le chœur actuel, et son autel, ont été aménagés en 1966 pour être conforme à la liturgie du Concile Vatican II. Un Christ en Croix, plusieurs statues en bois ciré - Saint-Aignan, Saint-Jean, Saint-Michel et peut-être Saint-Aubin – une statue de Saint-Roch, les stalles en chêne sculpté du début XVIII^e et les fonts baptismaux sont inscrits à l'inventaire des Monuments Historiques.